Semaine européenne de la mobilité : une campagne NATIONALE pour libérer les trottoirs !

Un fly­er dis­tribué sur les pare brise des voitures à St Eti­enne et dans d’autres villes de France ( Ram­bouil­let, Besançon, Brest, St Etienne …) 

À l’occasion de la Semaine européenne de la mobil­ité, du 16 au 22 sep­tem­bre 2024, de nom­breuses asso­ci­a­tions locales ain­si que le col­lec­tif nation­al « Place aux pié­tons » lan­cent une cam­pagne nationale pour rap­pel­er l’im­por­tance des trot­toirs en tant qu’e­spaces publics partagés.   

Parce que la marche répond à l’ensemble de nos enjeux con­tem­po­rains, les pou­voirs publics doivent pour­suiv­re et accentuer leur engage­ment en faveur de son développe­ment. Mobil­ité active par excel­lence, la marche est béné­fique pour la san­té et favorise la lutte con­tre la séden­tar­ité. Avec le vélo, elle con­stitue un mode de déplace­ment vertueux pour faire face au change­ment cli­ma­tique et préserv­er la qual­ité de l’air. Source de lien social, elle con­tribue égale­ment à un meilleur vivre ensem­ble dans nos villes et nos vil­lages, facil­i­tant les liens intergénérationnels. 

Sanctuariser les trottoirs

Si cer­taines col­lec­tiv­ités ont mis en place des straté­gies pour favoris­er la marche, beau­coup reste encore à faire pour offrir une place juste et sécurisée aux pié­tons. Le Baromètre des villes et vil­lages march­ables révèle que par­mi les qua­tre prin­ci­pales attentes des répon­dants en 2021 et 2023 fig­urent l’amélioration des chem­ine­ments pié­ton­niers et la préser­va­tion exclu­sive des trot­toirs pour les déplace­ments à pied. 

Les pié­tons sont en effet con­fron­tés à de nom­breux obsta­cles au gré de leurs chem­ine­ments : poubelles, poteaux divers, horo­da­teurs, encom­brants et voitures en nom­bre sta­tion­nées sur le trot­toir. Ces obsta­cles sont prob­lé­ma­tiques pour les per­son­nes en sit­u­a­tion de hand­i­cap, les par­ents avec pous­settes ou les seniors qui ren­con­trent des dif­fi­cultés pour se déplacer. 

Quant à la cir­cu­la­tion des vélos sur les trot­toirs, elle est pour la plu­part du temps causée par des amé­nage­ments urbains insat­is­faisants mélangeant les flux pié­tons et cyclistes. Ces amé­nage­ments n’offrent pas une réelle place pour la cir­cu­la­tion des vélos à des vitesses dis­tinctes des piétons.